La légende de fondation
Saint Martial, 1er évêque de Limoges vint à passer à Bonnes. Il y rencontra Arturius, grand prêtre du temple païen. Ce dernier venait de perdre son fils noyé dans la Vienne. II supplia Saint Martial de le ressusciter. S'il accédait à sa demande, Arturius promettait de se convertir au christianisme et de bâtir une église à l'emplacement du temple. Son fils fut miraculeusement ressuscité et l'église fut construite.
Maquette réalisée par M. Gaspard
Le choeur est dévié pour rappeler, dit-on, l'inclinaison de la tête du Christ sur la croix.
Au XVIe siècle, une chapelle gothique est ajoutée sur le côté droit..
Le bénitier porte la date de 1668.
Une statuette représentant Saint Sébastien ou Jésus pendant la flagellation a été retrouvée murée dans une niche du choeur où on l'avait peut-être cachée pendant les guerres de religion.
Le vitrail de Saint Hilaire et celui de Saint Isidore ont été offerts par Isidore Chevallereau de Sély, propriétaire du château de Touffou, au XIXe siècle.
L'église est placé sous la protection de Saint André, patron des pêcheurs. Le vitrail date de 1980.
Le tabernacle
Déversoir à ablution du XVIe siècle
Chemin de croix en bronze
Cette chapelle était dédiée à Saint Roch, patron des seigneurs de Touffou, jusqu'en 1851 où elle fut débaptisée et consacrée à la Vierge.