L'île aux serpents se trouve à La Trimouille dans la Vienne à environ 50 km du Futuroscope et de Poitiers. C'est une référence en ce qui concerne la présentation des reptiles. On peut y découvrir plus de 60 espèces représentant environ 300 animaux. Serpents, iguanes, varans, tortues, lézards... sont présentés dans des vivariums aménagés et végétalisés en accord avec les biotopes connus de chaque animal. Ouverte toute l'année, labellisée Tourisme et Handicap, l'île aux serpents reçoit un large public.

Serpent ratier de Taïwan

Serpent non vénimeux de la famille des couleuvres. Comme son nom l'indique, il est particulièrement friand de rats mais il mange aussi  oiseaux, lézards..

Serpent ratier de Baird

Serpent ratier du Texas

Python molure

Serpent constricteur pouvant dépasser les 6 m de long pour 180 kg. Il se rencontre au Pakistan, en Inde, en Birmanie. Il se nourrit de mammifères, oiseaux et reptiles.

Python réticulé

Python à lèvres blanches

Python molure albinos

Gerrhosaure africain

C'est une espèce de lézard que l'on rencontre en Afrique et à Madagascar. Il se nourrit de fruits mûrs et d'insectes.

Agame barbu

C'est un grand lézard qui vit en Australie. Il se nourrit principalement de fruits.

Serpent des blés

Il mesure en moyenne 1 m. On le trouve au Sud Est des Etats Unis. Il se nourrit de petits mammifères, lézards ou oiseaux.

Boa de Cuba

Il mesure jusqu'à 4,50 m. Il vit dans les forêts où il chasse principalement les oiseaux.

Varan du Nil

C'est un imposant lézard agressif. C'est un carnivore vorace qui peut même manger les individus de son espèce. Il mesure environ 2 mètres.

Suite de la visite de la collègiale Notre Dame de Roscudon

Le 3 août 1914, l'Allemagne déclare la guerre à la France. Cette guerre qui ne devait durer que six mois va s'éterniser pendant  quatre ans et demi faisant 1 400 000 morts dans les rangs français.

Alors qu'une grande partie des hommes est incorporée dans l'armée, à l'arrière, il faut s'organiser pour soutenir l'effort de guerre et c'est en particulier aux femmes qu'est confié ce rôle.

C'est ainsi que sur la commune de Migné Auxances dans la Vienne, qui comptera 88 hommes tués au combat, est installée, au lieu-dit Les Lourdines, un dépôt de munitions et une fabrique de gargousses ( sachets contenant la charge de poudre destinée à la propulsion du projectile d'une bouche à feu) employant des femmes du village et des communes avoisinantes.

(Anciennes photos présentées sur le site)

Le samedi 8 décembre 1917, se produit un incendie dans l'un des baraquements. En quelques minutes, ce n'est qu'un amas de bois brûlant.

16 femmes n'ont pas pu sortir du brasier, 10 autres gravement brûlées sont transportées à l'hôpital de Poitiers où 6 d'entre elles décèdent.

Parmi ces 22 victimes certaines n'étaient encore que des jeunes adolescentes : Jeanne Gautier 15 ans - Marthe Naud 16 ans - Marcelline Fauchereau et Léone Bluet 17 ans.

Stèle commémoratine située aux Lourdines

Ces femmes, victimes du devoir, auront des funérailles nationales celébrées à la cathédrale de Poitiers le jeudi 13 décembre.

9 d'entre elles seront inhumées dans le cimetière municipal.

Fontaine de Blienchwiller (Bas-Rhin)

Je viendrai visiter vos blogs dès que possible.

A bientôt

Les fours à goémon (gwémon en breton) sont des fossés peu profonds (à hauteur de genoux) creusés dans le sol et servant à produire  la soude du goémonier "le pain de la mer", riche en iode.

Ils mesurent de  5 à 7 mètres de long et 60 à 80 cm de large. Les parois et le fond sont tapissés de pierres plates posées sur des galets afin de favoriser la circulation de l'air. Les espaces existants entre les pierres étaient jointoyés avec de l'argile. Des séparations verticales pratiquées tous les 50 à 60 cm les divisaient en compartiments.

Pendant l'hiver, les femmes descendaient dans l'eau pour ramasser les algues. Elles montaient ce chargement sur les falaises et l'y étalaient pour  le faire sécher. Une fois sèche, cette récolte était brûlée. Une sorte de lave se déposait au fond. On remuait le goémon à l'aide d'une barre ferrée, "le pifon" pour mieux le faire brûler.  Il fallait plus de dix heures pour que celui-ci se transforme en pain de soude. On laissait les pains refroidir dans les compartiments puis on les dégageait au "pifon". Chaque pain pesait entre 60 et 80 kg. Il  fallait une tonne de goémon vert pour obtenir un pain de soude.

On les emportait alors vers des usines chimiques où ils étaient utilisés notamment  pour la fabrication de médicaments. (Un pain de soude produisait un kilo d'iode.)

Pors Poulhan (Finistère) où le four a été utilisé jusqu'en 1950.

Ile Saint Nicolas des Glénans (Finistère)

Emportés par la mer en même temps que les falaises, la majorité des fours, aujourd'hui, a disparu. Mais beaucoup se souviennent encore d'avoir vu des panaches de fumée s'élever sur le bord de la côte.